En France, chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient victimes d’un traumatisme crânien.
Après l’accident, une bonne prise en charge médicale de la victime est essentielle.
Le traumatisé crânien est une victime singulière dans la mesure où il a subi une atteinte de son cerveau. Cet organe essentiel à notre survie et dont dépendent entre autres notre personnalité, notre comportement et nos émotions.
Après un traumatisme crânien, la victime peut présenter des troubles plus ou moins importants. Dans le cas de polytraumatisés, ces troubles pourront passer inaperçus dans un premier temps si le pronostic vitale est engagé. Parfois, ils seront occultés par la prise en charge de fractures ou lésions fonctionnelles visibles. Bien souvent les lésions vont donner lieu à ce qu’on nomme un handicap invisible qu’il faudra prendre en charge et évaluer dans le cadre de la procédure d’indemnisation du traumatisé crânien.
En phase indemnisation accident, le traumatisé crânien peut rencontrer des difficultés presque insurmontables à bien des égards. Il doit être encadré et accompagné notamment dans le cadre du processus d’indemnisation.
L’intervention d’un avocat traumatisme crânien est essentielle pour la victime de par la qualité de ses conseils et de son accompagnement notamment lors de l’expertise médicale. Pendant tout le processus d’indemnisation, l’avocat permet une prise en compte de l’ensemble des préjudices indemnisables. Ces derniers sont bien souvent minimisés ou occultés faute de plaintes initiales des victimes, en l’absence de prise en charge adaptée et/ou de traçabilité des lésions sur de simples imageries.
Un traumatisme crânien (TC) peut résulter soit directement d’un choc à la tête, soit indirectement de secousses de la masse encéphalique (le cerveau).
La tête n’est pas une partie quelconque du corps. Suite à un choc, le crâne, la face ou le cou va recevoir en premier l’énergie liée au choc, puis le cerveau qui se trouve à l’intérieur de la boite crânienne, va encaisser la dissipation de l’énergie mécanique liée au choc.
Cela provoque au niveau du cerveau et de ses enveloppes des altérations plus ou moins graves. Les lésions du cerveau sont alors redoutées car elles sont la cause fréquente de handicap. Dans de nombreux cas, la récupération fonctionnelle n’est pas complète et des séquelles plus ou moins lourdes peuvent persister même chez le traumatisé crânien léger.
Chez les bébés dont la tête est particulièrement fragile, le traumatisme crânien peut être provoqué lorsqu’il est secoué, on parle alors du syndrome du bébé secoué.
Pour en savoir plus sur les différents types de traumatisme crânien, vous pouvez également parcourir le site de l’ Institut du Cerveau sur le sujet.
Les différentes causes d’un traumatisme crânien doivent être considérées en fonction du contexte démographique, socio-économique et culturel d’une région.
Des études ont été menées en France permettant d’établir un classement des principales causes d’un traumatisme crânien :
Ceci étant il existe d’autres causes possibles d’un traumatisme crânien dont vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive :
Souvent, sauf pour certains traumatismes crâniens sévères, il n’y a pas de lésion séquellaire visible au niveau du crâne.
Mais cela n’empêche pas des atteintes au niveau du cerveau. Ce dernier peut avoir effectué des mouvements à l’intérieur de la boîte crânienne. Il peut alors avoir encaissé des chocs notamment avec l’effet du coup et du contre-coup. Ces différents mouvements du cerveau et l’effet du coup et du contre-coup, vont provoquer des lésions intracrâniennes et donc des dégâts non négligeables.
Suite à un traumatisme crânien, il existe plusieurs examens pour identifier des lésions cérébrales :
* l’IRM et le TDM sont des outils informatifs qui ne permettent pas d’assurer le niveau de gravité clinique du traumatisé crânien.
Les traumatismes craniocérébraux sont classés suivant 3 niveaux de gravité initiale :
Cette évaluation est basée sur des tests de réactions variés pratiqués sur la victime, idéalement dans les 30 premières minutes qui suivent le traumatisme.
Après, le corps médical peut réaliser d’autres tests pour vérifier le niveau de récupération de la victime. Ces tests sont alors évalués à l’aide du Glasgow Outcome Scale (GOS).
Les symptômes d’un traumatisme crânien peuvent être multiples.
Ils dépendent des circonstances de l’accident mais aussi de la forme physique et de la capacité de chaque individu à surmonter une telle épreuve.
Parmi les différents symptômes rencontrés chez les traumatisés crâniens, on a notamment:
Les conséquences d’un traumatisme crânien sont en relation avec trois niveaux d’atteinte : du corps, de la personne et de ses liens.
Les conséquences sont d’abord d’ordre physique et que l’on associe aux blessures visibles et aux répercutions fonctionnelles sur la victime.
Aussi, la mise en cause du fonctionnement cérébral peut avoir une incidence sur l’identité même de la personne. Le traumatisme crânien peut engendrer un désordre et un appauvrissement de la vie psychique de la victime. Le traumatisme psychique pourra alors être plus important que celui que l’on retrouve habituellement chez une victime d’accident sans traumatisme crânien.
Le travail de réadaptation du traumatisé crânien va aussi consister à essayer de restaurer une identité perdue: celle que la victime avait avant son accident. Ce travail loin d’être inutile, s’avère souvent être long et aux résultats incertains.
Enfin, on observe des conséquences au niveau des relations familiales et sociales. La victime peut former des liens différents ou simplement perdre ceux qu’elle avait auparavant avec ses proches. Sur le plan social, la victime peut parfois se marginaliser avec une perte d’emploi, une perte de logement… . Ces dernières sont impactées notamment avec la perte d’autonomie très fréquente de la victime.
Dans certains cas, la victime peut présenter de sévères troubles du comportement nécessitant une prise en charge soutenue.
Dans d’autres cas, il arrive que les proches et même les professionnels ont des difficultés à identifier les troubles du traumatisé crânien. On parle alors d’un Handicap invisible.
Pour chaque victime cérébro-lésée, les conséquences ne sont pas les mêmes. La qualité de l’accompagnement et le suivi dont pourra bénéficier le traumatisé crânien, seront déterminants par la suite.
La victime d’un traumatisme crânien présente des particularités pouvant compliquer sa prise en charge et son indemnisation. Bien souvent, le traumatisé crânien va avoir un comportement de déni de ses difficultés et de sa perte d’autonomie. Par ailleurs, sauf cas des victimes lourdement traumatisées dont les séquelles motrices se sont manifestées dès la survenance de l’accident, il est fréquent de rencontrer des difficultés pour prouver la réalité des troubles et leur imputabilité à l’accident. Il sera alors nécessaire de faire valoir un handicap dit « invisible » mais aussi de démontrer son imputabilité.
Or, les médecin-conseils d’assurances ont tendance à prendre en considération ce qu’ils voient. ils se contente nt de considérer uniquement ce qui est traçable et identifiable sur des imageries. Alors, il ne faut pas oublier un principe fondamental en la matière : c’est à la victime de prouver l’existence de préjudices consécutifs à son traumatisme crânien.
L’avocat diplômé en traumatisme cranio-cérébral, dispose d’une expertise supplémentaire permettant notamment un meilleur accompagnement du traumatisé crânien jusqu’à sa réinsertion sociale ou socioprofessionnelle.
L’avocat traumatisme crânien apporte son expérience afin de constituer au mieux le dossier de son client. Il n’hésite pas à le faire assister par des médecin-conseils spécialisés et à interroger ses proches. La contribution de ces derniers permet d’apprécier les troubles et les besoins de la victime. Aussi, il peut faire appel à des ergothérapeutes indispensables à l’évaluation de ses besoins en adaptations.
Le but de la victime est d’obtenir une juste indemnisation face aux assureurs. C’est pourquoi, il est fondamental d’identifier ses séquelles et ses besoins car les conséquences financières peuvent être très importantes. A titre d’exemple, l’état de la victime peut nécessiter:
L’évaluation comme la réparation des préjudices du traumatisé crânien sont spécifiques. Cela nécessite des connaissances particulières de la part de l’avocat en droit de dommage corporel.
C’est pourquoi Maître Carla GEROLAMI, outre sa formation et son expérience d’avocat de victimes en droit du dommage corporel, est diplômée en évaluation des Traumatisés Crâniens. Elle dispose ainsi de l’expertise nécessaire pour assister toute victime d’un traumatisme crânien.
Son objectif : accompagner et défendre au mieux les traumatisés crâniens pour les conduire vers une parfaite indemnisation de l’ensemble de leurs préjudices leur permettant de vivre dignement malgré leur handicap qu’il soit visible ou invisible.