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Aide aux victimes

L’aide aux victimes de dommages corporels passe d’abord par des conseils utiles

Vous avez été victime d’un accident ou d’une agression en Seine et Marne (77) ou dans autre département de la France métropolitaine, ou même lors d’un séjour à l’étranger.

Cela a généré un dommage corporel et vous recherchez la meilleure aide aux victimes disponible.

De plus, vous avez pris conscience du rôle nécessaire de l’avocat de victimes de dommage corporel. Ce dernier est, en effet, indispensable dans toutes les phases du processus d’indemnisation. Il intervient utilement lors de l’expertise médicale, d’une transaction ,devant une commission et un tribunal.

Il est essentiel de pouvoir obtenir quelques conseils utiles.

A cet égard,  le cabinet donne des premiers conseils permettant d’aider les victimes dans leur quête de réparation intégrale.

N’oubliez pas que pour bénéficier d’un premier rendez-vous gratuit et sans engagement, vous pouvez nous appeler ou laisser vos coordonnées sur la page contact du cabinet.

Illustration de la page aide aux victimes par Maître Carla GEROLAMI - Avocat de victimes

Nos conseils aux victimes :

Pour bénéficier d’une défense efficace, nous vous conseillons de :

1. Conserver l’ensemble des documents en lien avec votre parcours de victime

Vous trouverez ci-après la liste de pièces utiles afin de constituer un recours en indemnisation de préjudices corporels :

  1. les pièces médicales dont notamment le certificat médical descriptif initial (attention: les originaux doivent toujours rester en possession de la victime)
  2. les constats, PV des forces de l’ordre éventuel, attestations, témoignages et autres justificatifs attestant la matérialité et décrivant les circonstances de l’accident ou de l’agression à l’origine de vos dommages
  3. les justificatifs des dépenses et frais (frais hospitaliers, aides techniques nécessaires, factures d’hôtel, de transport, et autres frais à charge)

Bonne pratique: Vous pouvez faciliter à votre avocat la préparation de votre dossier. Il convient alors de classer vos pièces par type puis par ordre chronologique.

2. Demander la copie de votre dossier médical complet auprès des établissements de santé

Sachez que seule la victime (ou son représentant légal) peut demander la copie de son dossier médical.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur  le dossier médical de la victime .

3. Contacter au plus tôt un avocat de victimes de dommages corporels.

Dès le départ, un dossier en indemnisation du dommage corporel doit être directement confié à un avocat de victimes en dommage corporel.

Face à la complexité et à la spécificité des procédures d’indemnisation, l’assistance d’un avocat aguerri en droit du dommage corporel est très souvent un avantage considérable pour les victimes.

En effet, il donnera la bonne orientation du processus d’indemnisation à engager pour défendre au mieux les intérêts de la victime.

D’autre part, les victimes ignorent les préjudices indemnisables et les voies de recours possibles pour faire valoir leurs droits. Cette méconnaissance des dispositifs et des pratiques peut avoir des incidences considérables sur la reconnaissance de l’ensemble des postes de préjudices indemnisables et par conséquence sur le montant de l’indemnité qui pourra être allouée. 

Il faut avoir à l’esprit que l’indemnisation de la victime doit permettre de réparer les préjudices subis au moment de l’accident mais également ceux qu’elle va conserver tout au long de sa vie. Il appartient donc à l’avocat d’évaluer au mieux les besoins de la victime afin de lui permettre de poursuivre une vie descente malgré son handicap.

C’est pourquoi, la victime ne doit pas hésiter à solliciter l’intervention d’un avocat de victimes en dommage corporel.

A noter : L’avocat doit pouvoir justifier d’une pratique constante en droit du dommage corporel et d’une parfaite indépendance des compagnies d’assurances et des fonds de garantie. Pour une meilleure aide aux victimes, il est essentiel de pouvoir choisir son avocat de manière éclairée.

4. Se constituer partie civile dans le cas de poursuites pénales

En se constituant partie civile dans une procédure pénale, la victime (ou l’un de ses ayants droit) permet ainsi à son avocat d’avoir accès au dossier pénal et de participer pleinement au procès.

5. Ne pas signer un PV transactionnel sans consulter un avocat de victimes

En fonction de l’importance des dommages qu’il devra indemniser, l’assureur sera tenté de faire signer rapidement à la victime un PV transactionnel sous-évalué. Cette manœuvre permet de précipiter une indemnisation au rabais et définitive. Cela ne laisse pas le temps à la victime de faire vérifier si l’offre présentée, permet de réparer son entier préjudice.

Attention : Un PV transactionnel signé par la victime engage la victime. Il ne pourra pas être remis en cause (sauf dans le délai de rétractation de 15 jours suivant la signature). Il est également possible de rouvrir un dossier pour aggravation mais il ne sera pas possible de revoir les postes de préjudices déjà indemnisés. Seuls les préjudices générés par l’aggravation de l’état de santé de la victime en lien avec le dommage initial, feront l’objet d’une nouvelle évaluation.

6. Ne pas se rendre à une expertise médicale seule.

Normalement, l’avocat de victimes propose d’accompagner son client lors de l’expertise médicale. Si nécessaire, il proposera également l’intervention d’un médecin de victime de son réseau.

L’expertise médicale constitue un enjeu capital dans l’évaluation des préjudices corporels de la victime et donc dans le montant de l’indemnisation à laquelle la victime pourra ensuite prétendre.

La victime doit également refuser toute visite à son chevet d’un médecin-conseil d’assurances, sans l’assistance de son avocat. Vous pouvez également lire notre page la vulnérabilité de la victime accident lorsqu’elle est seule face à un médecin conseil d’assurances.

7. Se méfier des organismes dont les bonnes intentions affichées ne le sont qu’en façade !

En effet, il convient de se méfier des organismes qui prétendent fournir de l’aide les victimes, cachant un intérêt commercial.

Ces sociétés commerciales, se déclarant comme « expert d’assurés », ne permettront pas de faire valoir pleinement les droits de la victime.

Souvent, elles ne disposent pas de moyens suffisants pour agir en phase amiable. Au surplus, elles ne peuvent pas légalement représenter les victimes en phase judiciaire.

En définitive, ce type d’intermédiaire ne fait que rallonger le délai d’indemnisation et générer des coûts supplémentaires à la victime sans permettre une juste valorisation de l’ensemble de ses préjudices.